Parce qu’en fin de licence on doit choisir un master et parce qu’un jour ensoleillé n’est jamais sans un nuage qui passe, j’ai décidé d’écrire une réponse à ces enseignants. Avant d’attribuer de nouvelles compétences à mes professeurs, que j’admirais jusqu’alors, je préfère commencer en disant que :

Tout d’abord, que le système de notes scolaires ne représente pas concrètement le degré d’engagement d’un élève, ni sa motivation, ni sa personnalité, ni ses compétences. Elle n’est qu’un objet abstrait que l’ont attribue à un moment précis, au travail d’une personne selon des critères relatifs à un « correcteur ».
De plus, je pense intimement que dans la majorité des cas, un 11/20, accompagné d’une expérience professionnelle riche et variée (justifiant le caractère « assez bien » voire « moyen » de la note scolaire) vaut mieux qu’un 15 sans aucun engagement dans la société telle que l’entend La Bruyère.

Ensuite, que le master de création littéraire n’est pas une fatalité. Le nombre de candidatures se multiplie, représentant une veine créative des étudiants qui grandit d’année en année et le plaisir de voir que l’écriture n’est plus un don acquis mais une compétence qui se travaille.

Enfin, plus on me dit que quelque chose est difficile, plus j’ai envie de me battre pour réussir.

Les nouvelles compétences des enseignants aujourd’hui :

 L’art de mépriser avec euphémisme

Vous avez combien de moyenne ? Mh, oui, vous ne voulez pas plutôt vous réorienter en CAP maçon ?

Le questionnement rhétorique (avec passion)

Vous voulez aller à Paris pour le master de création littéraire, c’est ça ? Mais vous croyez vraiment qu’une maison d’édition vous prendrait après ça ?

Une bienveillance naturelle

Au revoir et bon voyage, hein.

        Alors, si vous aussi, vous avez rencontré des professeurs aussi bienveillants et bon conseillers qu’eux, écoutez ce que ma mère répète, à la grande kikoo littéraire que je suis, depuis presque vingt ans :

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »

2 réflexions sur “Après un petit tour dans la tête d’une étudiante de Licence 3, très en colère

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